Sfakia

Nous partons de Bordeaux pour Munich puis ensuite Athènes sur le nouvel aéroport. Mauvaise nouvelle, le bureau de poste refuse nos post-chèques. La poste française, contactée à notre retour, n'est au courant d'aucune dénonciation d'accords. Vivment l'an prochain et l'euro.

Nous allons ensuite au Pirée par le bus. Le trajet est long, deux fois plus long que depuis l'ancien aéroport (1h 30 environ).

Au Pirée, plus de places en cabine sur le "Lissos" pour Hania. Il est vrai que cette année, nous sommes en pleine date de la Pâques orthodoxe. Nous prenons deux ponts à 5600 GDR chacun et ne prenons pas de retour ce que nous regretterons par la suite.

La traversée se fait sans problèmes, sans trop dormir non plus. Un groupe de prisonniers est du voyage. On les voit passer vers les toilettes menottés par deux. Au retour, il y en aura un groupe encore plus important avec, parmi eux, un détenu qui passe son temps suspendu à un portable. Un employé du restaurant vient à son siège s'enquérir de ses désirs. Mystères de l'administration qui tranfère les prisonniers à des dates où les bateaux sont bondés.

Nous arrivons à Souda à 6h environ. Bus pour Hania. Chocolatine devant le marché puis nous allons acheter le billet de bus pour Sfakia. Premier bus à 8h 30 (1650 GDR pièce). Nous essayons notre carte France telecom dans une cabine devant les bus et ça marche sauf pour Marie que l'on réveille. Pas besoin de carte de téléphone ni de monnaie. C'est vraiment très commode

nous arrivons Sfakia vers 10h en passant par Souda et Vrissès. Notre intention première est d'aller à Loutro mais, la mer étant trop forte, le bateau ne peut accoster. Impossible d'aller à Loutro, nous restons donc à Sfakia. Ce changement de programme est le premier d'une longue série. Nous ne ferons presque jamais ce que nous avions prévu et, loin de créer une gêne, ces modifications, ces obligations de s'adapter, de rebondir, ajouteront, au contraire, au charme du séjour.

Nous choisissons l'hôtel Stavris et nous ne le regretterons pas. La chambre (5500 GDR après -brève- négociation) nous semble un peu froide mais c'est la fatigue du voyage et nous changerons d'avis. C'est très bien. Une ambiance de montagne avec des gens qui partagent les mêmes intérêts ; des marcheurs le plus souvent. Et devant l'hôtel, une terrasse avec quelque tables d'intérêt stratégique pour prendre le petit déjeuner au moment où le soleil pointe dans la rue. Un régal. Nous rayonnerons à partir de là vers Imbros, Agia roumeli ou autres.