Loutro

Nous allons à Loutro dès que la mer s'est un peu calmée après plusieurs jours d'interruption de trafic. Au départ, le bateau ne peut accoster à Sfakia mais sur la plage d'Illingas.

A l'arrivée à Loutro, tout le monde se précipite pour décharger les provisions dont de nombreuses carcasses de moutons sacrifiés pour les fêtes de Pâques.

Le village est beau mais un peu surfait par rapport à Sfakia dont la structure est identique : une rangée de restos et d'hôtels face à le mer et, en deuxième ligne, une rangée de locations. Bien entendu, il n'y a pas de voitures mais lorsque les gorges de Samaria sont fermées, il n'y a pas grande circulation à Sfakia non plus.

Une curiosité : le village est entièrement clôturé pour empêcher la divagation des chèvres qui, elles, sont libres dans la montagne. Ce premier jour, nous allons à Livaniana, petit village dans la montagne vers Aradena. Une belle montée par un sentier caillouteux. Nous voyons des pies grièches, des traquets motteux, des vautours fauves et un merle bleu. En haut, un délicieux café grec. Le garçon repère nos jumelles et nous demande s'il peut les essayer.. Elles éveilleront souvent l'intérêt dans cette région de chasseurs et bergers.

Retour à Loutro et là : pas de bateau pour le retour. On s'y attendait un peu et nous prenons le sentier littoral vers Sfakia atteint en 2h.

Le lendemain, retour à Loutro et montée à pied vers Anopoli : 1h 30 environ de sentier facile dans un très beau paysage puis descente vers Sfakia en coupant les lacets de la route.

 

Nous coucherons à Loutro la nuit suivante en revenant d'Agia Roumeli. Hôtel Faros (7000 GDR), une grande chambre toute neuve donnant sur la mer. Au milieu de la nuit, la lumière m'attire sur le balcon. Un silence total, quelques bateaux dans la baie argentée et les maison blanches éclairées par la lune. Magique.